Lorenzo souhaitait installer un business dans un hôtel qu'il comptait acheter ultérieurement. Ce jour là, il avait revêtu un pantalon rayé noir, une chemise blanche, une cravate rouge sombre, une veste croisée et rayée de couleur noire, ainsi que de belles chaussures italiennes. Il embrassa sa petite amie grâce à qui il pouvait se détendre dans sa vie surmenante et sortit de chez-lui, s'installant dans une magnifique voiture noire. Il s'assit sur la banquette arrière. Son chauffeur, Vito, se trouvait à l'avant, attendant le signal de départ. A côté de lui, le garde du corps de Lorenzo, habillé d'un costume sombre, armé. Il portait une dillinger sans se cacher, car il avait un permis de port d'armes. Lorenzo fit signe à Vito de démarrer et le chauffeur mit le contact pour aller vers l'hôtel. Lorsqu'ils arrivèrent, le chauffeur gara la voiture et Lorenzo sortit, accompagné de son garde du corps qui dissimula néanmoins son arme automatique dans sa veste. On ne percevait que très faiblement les contours de l'arme grâce à l'expérience du garde. Le mafioso entra et demanda à voir le propriétaire de l'hôtel du moment, un ami à lui.
Il prit l'ascenceur et fut introduit dans le bureau. Il était luxueux, tout comme l'hôtel. Le propriétaire invita Lorenzo à s'asseoir et lui servi un verre de vin, lui demandant la raison de sa visite.
-Mon cher ami, je vais bientôt t'acheter cet hôtel, ainsi que le casino si je le puis. Mais avant tout, j'aimerais déjà installer un business clandestin ici. Le dernier étage est complètement inoccupé et n'est même pas aménagé. Avec ta permission, j'aimerais le découper en plusieurs salles et y installer mon business. Il y aurait un bordel clandestin avec un bar, pour amuser la clientèle, et une salle de jeux illégaux à côté. Tout l'étage serait occupé. C'est un gros business mais je sais que tu ne me refusera pas ce service, d'autant plus que cet hôtel changera bientôt de main.
Le propriétaire réfléchit et lança:
-Et la police ? Et si on me dénonçait?
Lorenzo sourit et but une gorgée avant de répondre.
-La police est complètement corrompue. Qui voudrait t'ennuyer avec ça? De plus, ce business sera protégé. Qu'en dis-tu, mon ami?
Le mafioso était sûr, au fond de lui-même, que son ami ne lui refuserait pas ça. Il lui avait promis d'acheter son hôtel pour qu'il ne tombe pas en de mauvaises mains après sa retraite, l'avait aidé de nombreuses fois dans sa vie. Oui, il ne pourrait pas refuser.