Denroy City
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 Franck Esposito

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Franck Esposito
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Franck Esposito


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Date d'inscription : 18/06/2008

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MessageSujet: Franck Esposito   Franck Esposito Icon_minitimeMer 18 Juin - 13:01

Nom: Esposito



Prenom: Franck



Age: 49



Catégorie: Mafia



Famille: Maranzano



Histoire: Je vous épargnerais les synopsis ennuyeuse que l’on rencontre souvent dans les bouquins…On se fiche tous de savoir où et quand je suis né, ce n’est pas le plus important. En revanche, lorsque notre véritable vie commence, à l’âge d’adolescence…là ça devient intéressant…

-File-moi ton fric et sans discuter !

-Sinon, tu vois ça ? Ben tu vas pouvoir lui dire bonjour…si t’obéis pas tout de suite !

Voilà ce qui arrive quand on ressemble à un gosse de riche…On n’a jamais de chance et on se fait tabasser par toute la racaille des rues. Seulement, il vaut mieux s’informer avant d’agresser un type à l’allure de richard dont on ne connait pas l’origine de la richesse, surtout lorsque ce dernier ne tremble par quand on le tient par le col et ne supplie pas comme une femmelette.

-Je n’ai pas d’argent sur moi…Laissez-moi tranquille…

Un coup de poing dans le nez, voilà qui aurait du m’apprendre à être moins…froid. Jamais je n’étais heureux, jamais je n’élevais la voix, jamais je n’avais peur…D’ailleurs, ce comportement semblait agacer nos chers braqueurs, mais malgré le coup, je ne changeais pas d’attitude. J’en eus seulement assez au bout d’un moment, car je n’avais pas menti, je n’étais pas assez idiot pour trimbaler de grosses coupures sur moi.

-Bon, écoutez. Ou vous me lâchez et vous vous tirez, ou je me fais un collier avec vos dents, à tous les deux, et je les envois par courrier à vos mère…Pigé ?
-Oh comme y s’y croit le gamin ! T’as vu ça i…

Trop tard, le coup partit tout seul. Le type se retrouva par terre, une dent qui tremblotait et le nez en marmelade. Je me craquai les phalanges et lançai un regard oblique à son imbécile de copain. Ce dernier prit peur, tétanisé par mes yeux presque vides, sans expression, sans sentiments…

-Cassez-vous.

Les deux gamins détalèrent comme des lapins en jurant qu’ils ne viendraient plus me chercher des noises. Je pris mon sac, le flanquai sur mon épaule et rentrai au bercail. Une fois de plus, ma mère m’assomma de questions auxquelles je répondais éternellement « Oui », « Non », « Bien », « Ça va » et leurs autres synonymes absolument prolixes.

A cette époque là, je n’avais que quatorze ans, et pourtant on m’en aurait facilement donné vingt, ne fus-ce que par mon caractère stoïque, mon sang-froid angoissant et ma taciturnité flippante. La plupart de ces caractères fructifiaient avec les cours de mon cher père, un mafieux italien connu pour son calme légendaire ; même les flics ne parvenaient à lui arracher un mot.

Depuis que je suis un mioche en âge de marcher et de causer, mon père n’a jamais cessé de m’initier à l’art du crime, le meurtre net et sans bavure, le braquage sans une seule trace, la conduite façon coureur de rue…Enfin, tout ça restait du spectacle en live, et non de l’action directe…c’était bien dommage. En revanche, j’avais touché aux armes dès mon plus jeune âge, je savais me défendre et j’osais tuer s’il le fallait vraiment. Mon père désirait faire de moi sa descendance dans le domaine de la mafia, et j’espérais honorer dignement cette tâche.

Année de mes dix-huit ans…Un soir, alors que je rentrais comme à mon habitude avec une morosité éclatante, mon père m’emmena chez l’un de ses amis, un vieux concessionnaire automobile qui lui devait un paquet de fric. Le type prit peur, et offrir tout ce que mon père voulait en échange d’un sursit supplémentaire pour payer sa dette. J’eus ainsi droit à une merveilleuse Ferrari 550 Maranello, rien que ça ! Véhicule plutôt sympathique, et surtout à la mesure des poursuites contre les flics !

Je ne me privai pas d’améliorer ce bijou, sans jamais altérer sa beauté extérieure. Dès que j’en avais l’occasion, je m’entraînais à conduire le plus habilement possible et permettais ainsi à mon père de se sortir plus facilement des emmerdes, grâce à ma capacité d’artiste au volant. En guise de couverture, je devins même concessionnaire automobile –à la place du premier type qui avait jugé bon de s’exiler en Suisse, métier dans lequel je me permettais de trafiquer les bagnoles destinées aux flics…c’était toujours utile, même s'ils le remarquaient à un moment ou un autre...

Hélas, cette vie de crime entre père et fils prit fin le soir de mes vingt-cinq ans, lors d’une partie de poker au casino. Dès qu’on mesure costar à costar, ça fait des étincelles…et mon père pu s’en rendre compte. Il m’avait laissé jouer, connaissant mon éternel calme et mon sang froid semblable à celui d’une statue de marbre figée dans une cathédrale de Venezia. Les mafieux contre lesquels nous étions mesurés étaient d’origine russe ; j’en avais déjà entendu parler, ils envahissaient la ville depuis un bon moment, et cette fois j’avais l’occasion de les voir de près…et de les écraser au jeu.

Mes victoires enchaînées ne leur plaisaient pas, et ils en vinrent aux armes. Mon père chercha de suite à me défendre, la main sur le flingue. Les mafieux voulurent régler ça à la loyale, dans un clash à l’extérieur du casino. Je préférai discuter, trouver un arrangement, mais le jeu était lancé…et on ne pouvait plus reculer.

Chacun tira à son tour. L’un des russes mourut d’une balle dans le crâne, de ma part ; l’autre succomba d’un tir dans la gorge. De notre côté, je me pris une balle dans l’épaule, mon père fut touché à la poitrine…a mon grand désespoir. Je ne pu même pas lui faire un adieu qu’il était déjà mort…tué par des russes…des russes que je haïssais depuis cette nuit !

Les jours passèrent sans que je ne trouve une nouvelle attache. Mon père m’avait toujours conseillé de rejoindre la mafia italienne de New-York, et de m’y investir à plein temps, si jamais il venait à mourir. Ce fut donc dans cette institution en réaménagement que je décidai de recouvrer un peu de couleur…

J’ignorais comment me présenter devant le grand patron, et cela demeurait un gros problème pour moi. Il fallait jouer ça à l’indirect, au risque d’offenser Don Gino, si j’y allais franco. Ce fut dans un petit resto de Little Italy que tout se joua, un soir de juin. Deux mafieux étaient assis à une table et discutaient affaire, lorsque l’un d’eux remarqua mon regard posé sur lui. Comme ils n’appréciaient pas ma façon de leur lorgner dessus, ils vinrent me voir et posèrent l’éternelle question « C’est quoi ton problème ?! ». Je ne répondis rien, et me contentai de poser le flingue de mon paternel sur la table.

-Mon problème voyez-vous, ce que mon cher père vient d’être flingué par les russes…Et ce même père était l’un des vôtre…Marcello Giorgetti, vous souvenez-vous ?

Ils se regardèrent tout deux et finirent par se concerter. Ils décidèrent alors de m’amener au boss, voir ce qu’il penserait de tout ça. Evidemment, les autres gars de la mafia me regardaient avec un air mauvais, mais ce genre de chose ne me touchait pas plus que ça…C’était la décision du patron qui m’intéressait, et celui-ci fut plus qu’approbatif…


Caractére: Noir et Blanc, voilà une caractéristique plus qu’un oxymore…On ne peut deviner à l’avance mes intentions, et on ne sait si j’improvise ou si mes plans sont préparés à l’avance. J’ai un sang froid hors du commun, simplement parce que je ne panique jamais, ne m’énerve jamais, n’angoisse jamais. Essayez de me faire peur en me sautant dessus par derrière, je me retournerais simplement et vous regarderais d’un air vide avant de dire : « Tu devrais arrêter le café ». Mais ce sang froid ne se limite pas aux sentiments désagréables…Il me pourri complètement, si bien que je ne peux être heureux, je ne sais pas m’amuser et je ne sais même pas aimer…Raison pour laquelle il faut énormément de patience avec moi.

Borné. Si je refuse de parler, alors je ne parlerais pas -sauf en cas de persuasion plus que valable. Si le boss m’a dit de la fermer, alors je l’a fermerais. S’il m’a ordonné de faire quelque chose, alors je le ferais quitte à me flinguer pour. Totalement dévoué au patron, et adepte du travail bien fait, je n’abandonne jamais, ainsi peut-on me caractériser comme coriace !

Malade au volant, il n’y a pas à dire ! Je suis capable de passer sous la remorque d’un camion sans frissonner une seule seconde ! Le slalom entre les tas de tôle d’une rue bondée de bagnoles ? Demandez-moi, ce sera fait avec plaisir et sans la moindre égratignure à l’arrivée ! Il faut mener trois-cent mille dollars à bon port sans se faire prendre par une armada de flics ? Est-ce que c’est censé me poser un problème ?

Enfin, je ne suis pas le genre de type à chercher la bagarre…loin de là. Je fais tout dans la subtilité, le crime organisé, le travail ou tout est prévu. Si une tierce personne m’ennuie et me colle aux basques sans cesser de m’insulter ou de m’énerver, ce sera la droite et point barre. J’en viens très rarement aux armes, tout simplement parce que je ne tiens pas à finir avec les flics à dos pour une raison aussi stupide.

Ah ! Et sans oublier…j’ai deux tics absolument visibles : je ne cesse de regarder par-dessus mes lunettes de soleil et lorsque je réfléchis, j’ai pour manie de me frotter le menton. Je répète aussi souvent les mots « C’est sur que… », tic que j’ai déjà essayé de supprimer…en vain !


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Lorenzo Andolini
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MessageSujet: Re: Franck Esposito   Franck Esposito Icon_minitimeMer 18 Juin - 13:08

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